Il y a quelque chose d’incongru à voir les établissements d’intérêt général résumer leur bonne gestion à un compte de résultat monétaire (recettes – dépenses = résultat). Le compte de résultat rend compte de la capacité à dépenser moins qu’on n’encaisse.
Ainsi, un OT qui ne dépenserait pas la subvention qu’on lui donne à dépenser, se retrouve à être plus performant qu’un ot qui dépense la subvention qu’on lui donne à dépenser. En effet cette évaluation monétaire s’effectue indépendamment des « résultats obtenus » quant aux missions assignées. Le terme « résultats obtenus » est ici à envisager dans le sens commun.
On perçoit immédiatement l’incongru d’un tel indicateur utilisé comme principal repère.
Le vrai résultat d’un OT est l’impact, la contribution territoriale, l’effet levier obtenu avec les moyens attribués.
Précisément, le vrai résultat de l’OT est sa capacité à optimiser l’impact avec des moyens contraints.
Certes, la bonne gestion consiste aussi à tenir les dépenses en fonction des recettes. Il n’en demeure pas moins que, au final (entendu comme « en finalité », « en intentions »), cette bonne gestion consiste avant tout à maximiser les résultats territoriaux obtenus dans le strict respect des subsides consentis.
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